Formé le 19 mai 1968, jour de l’anniversaire de Malcom X, The Last Poets est considéré comme étant les précurseurs du rap et du hip-hop.
Les quatre membres sont musulmans et proches des Black Panthers, du SDS (Students for a Democratic Society, un mouvement étudiant d’extrême gauche) ou la SNCC (Student Non-Violent Coordinating Committee).
Leur premier album sorti en 1970 est en spoken word sur fond de percussions et aborde des thèmes très politiques, dont un thème cher également à Gil Scott-Heron : celui de la révolution. Ils en parlent dans plusieurs titres. Également au centre des thèmes abordés : New York, la condition noire aux US et aussi la non-préparation, et l’acceptation de la situation par la population noire.
En extrait, j’ai choisi When the Revolution Come en parallèle au titre phare de Scott-Heron, Avec lequel on trouve des parallèles. Les Last Poets l’annoncent, contrairement à GSH (The Revolution Won’t Be Televised), la révolution sera à la télé, mais sans pubs (You’ll know it’s revolution cause there won’t be no commercials) et ils font également mention à l’angle entre Lenox Avenue et 125th Street, qui est le nom du premier album de Gil Scott-Heron « Small Talk at 125th and Lennox« . Les paroles sont ici, et l’album en entier est écoutable en suivant ce lien.
When The Revolution Comes
Leur deuxième album plus politique encore leur vaudra d’être surveillé par le FBI dans le cadre du programme COINTELPRO et comme Gill Heron-Scott leur musique évolue avec une instrumentation jazz en soutien à leur poésie.
Bonne écoute !